Par une fausse manoeuvre, et aussi par imprudence, j'avais"écrasé " a posteriori le troisième épisode consacré au Maroc et du même coup les commentaires qui l'accompagnaient ... Impossible de reconstiter le texte, puisque je n'avais ni copie, ni brouillon ... Je viens de recevoir un mail de Pastelle (comme un conte de Noël) avec le contenu intégral de ce message (dont elle avait laissé la fenêtre ouverte), que je peux donc restituer, avec ses commentaires !  Un grand merci pastelle pour ce cadeau miraculeux !  Et  si vous ne connaissez pas Pastelle (ce qui m'étonnerait!) c'est ici: http://www.lumieresdelombre.com/

De l'autre côté du miroir, et en éloge à cette traversée du Maroc, j'ai envie d'évoquer le souvenir de ces enfants, rencontrés dans un garage sur la route près de Marrakech. Mes compagnons cherchent un pneu de secours pour la caravane, je les attends dans la voiture, vitres ouvertes. Un petit papier plié en "avion" atterrit à ma grande surprise sur mes genoux. A l'intérieur, un précieux billet (que j'ai malheureusement perdu au cours du voyage): quelques mots écrits en français m'invitant à les rejoindre parce qu'ils voudraient "vraiment" me rencontrer. Touchée ! Je suis aussitôt conviée à un thé digne des mille et une nuits, comme si on m'attendait dans ce salon depuis toujours. La table nappée est dressée et déborde de fruits, de gâteaux, de dattes fourrées, Malgré les convenances d'usage dans le pays et l'hésitation du père, mes deux compagnons, ayant trouvé les pneus qu'ils cherchaient, seront à leur tour admis à cette réception impromptue. Après deux heures riches d'échange, nous nous quittons, chargés de cadeaux, à moi destinés: colliers, djellabah de cérémonie, foulards, que j'ai conservés depuis. Prise de cours,  je vide les trésors de ma trousse de toilette pour les filles. Nous échangeons nos adresses mail, je ferai simplement cette photo que j'enverrai à mon retour  ... 

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 Tanger, 28 février.

Après les longues et fastidieuses formalités  d’usage à Ceuta, dans la cohue du débarquement et des mystérieux transferts de marchandises diverses qui se font à la barbe de la gendarmerie royale présente partout dans le port, nous profitons de la "4 voies" qui relie Tanger à Agadir (via Rabat, Casablanca et Marrakech) pour tracer la route à bonne allure. Le tourisme n’est pas au programme. L'appareil photo ne retiendra que des images pressées des paysages qui se succèdent, de la traversée des villes, des silhouettes sur la route, et des drôles de chargements que nous suivons ou croisons. Peu de pauses, beaucoup de contrastes à tous points de vue, mais partout des sourires hospitaliers et chaleureux.  Arrêt sur bivouac:  terres paisibles qui sont encore retournées à l’ancienne. A Agadir, nous faisons provision à  "Métro" de ce qui commence à manquer et de surtout ce qu'on sait ne plus pouvoir trouver avant les maquis du Mali: l'alcool, pour lequel il faut montrer patte blanche - à savoir,  son passeport ! Le vin marocain est fortement délicieux et quand il est tiré ... 

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