un nuage chasse l'autre
du haut des pyramides au bas de la falaise
Pour leur 3ème duo des pyramides, La Taulière en son appentis et M. K. pour une nouvelle diffraction (deux forcenés des mots avec des écrits bien distincts) ces 2 là donc m'ont demandé de leur imposer une mienne photographie. Celle-là même que vous avez sous les yeux et qui sera aussi la dernière de la série marine.
En choisissant cette image, je n'ai pas été très arrangeante avec eux: appelant de leurs voeux une contrainte, je leur soumets un casse-tête énigmatique à peine figuratif qu'ils ont d'un commun accord en le découvrant, décidé de "décraquer, avec des idées à refroidir". N'étant pas plus que ce je dis là dans le secret de ce duo pharaonique, je vais découvrir en même temps que vous leurs textes, publiés aujourd'hui-même sur leurs espaces respectifs. Je trépigne sous les bandelettes !
Pour ma part (je me suis bien gardée de le leur dire !) et à propos de casse-tête, j'ai vu en faisant cette photo un visage qui me parlait, sans que je sache pourquoi sur le moment. Clic-clac. Et sur l'écran, comme une fulgurance: mais oui bien sûr, c'est Fernando Pessoa ! Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire là, serti dans la falaise de Mers?
Leurs textes sont à découvrir ici
http://10fractions.blogspot.fr/ et là http://pirouesie.net/l-appentis-saucier/
utopie du non-retour
Quand on arrive par le chemin de fer à la gare de Mers/Le Tréport, on a pour paysage, droit devant ... la mer qui annonce le terminus du train, assurez-vous que vous n'avez rien oublié. J'aime partir, et je n'aime pas rentrer. Dans cette composition très réaliste (il s'agit bien des voies de la gare de Mers) j'ai rêvé les prolongations en pivotant de 180 ° ....
Une dernière surprise demain, qui annoncera la fin de l'escapade marine. D'autres photos, non publiées au quotidien, sont dans l'album du même nom, ci-contre à gauche, tout en bas.